Tu as vu que Bernard Tapie vient de jouer les Père Noël en achetant à Philippe Hersant ses journaux en déficit, Nice-Matin, la Provence, le plus grand journal de Marseille et Corse-Matin. Par la même occasion, il s'offre un beau cadeau de 60 millions.
Sans casser sa tirelire.
Inutile avec les 285 millions d'euros qu'il a reçu du Crédit lyonnais , du contribuable, donc, dans l'affaire Adidas. Certains pensent que ce n'est pas pour la gloire et qu'il pense à la mairie de Marseille.
Il berlusconise?
Il jure que non. Après la politique, le sport, le théâtre, il reviendrait à son vrai métier, les affaires. Comme au jeu de l'oie, il est passé par des cases fastes, mais il a dû passer son tour, rester à l'hôtel, dans le labyrinthe, la prison, le puits avant d'arriver au jardin de l'oie.
Enfin, il ne s'expatrie pas en Belgique.
Il faut dire que comme acteur Tapie est nettement moins bon que Depardieu qui a très bien mis en scène son coup de gueule.
Comment ça?
D'abord, le décor : il s'installe tout près de la frontière pour narguer le gouvernement français.
C'est vrai que de son balcon, il est à une portée de vessie de la frontière.
Ensuite le texte : il lui est fourni par Molière : « Je suis perdu, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent.(…) Où courir ? Où ne pas courir ?(…) C'en est fait, je n'en puis plus » Le monde n'est pas une scène?